Sal est notre première étape pour la découverte de cet archipel qui fait rêver beaucoup d’occidentaux.
Notre premier mouillage et nos premiers pas sur le sol capverdien furent à Palmeira.
C’est le principal port de pêche de l’île. Il se situe à 7Km au Nord-Ouest d’Espagos, la capitale.
C’est également l’un des points d’entrées de tous les bateaux de plaisance qui souhaitent faire leur transatlantique depuis le Cabo Verde. C’est ici que doit se faire la clairance pour pouvoir mettre pied à terre sur l’île et avoir le tampon d’entrée sur les passeports. Pour les plaisanciers qui ne vont pas à Sal, leur clairance sur le territoire peut se faire sur 2 autres îles : à Mindelo sur l’île de Sao Vicente ou à Praia, la capitale du Cap Vert, sur l’île de Santiago.
Nous sommes restés 9 jours à Palmeira avant de descendre sur Santa Maria. Ce qui nous a permis de découvrir la vie locale, avec ses pêcheurs, ses petits restaurants typiques, ses rues aux maisons peintes ou pas … et de rencontrer d’autres plaisanciers français avec qui nous sympathisons rapidement, donnant l’occasion de s’entre aider et de faire des apéros chez les uns ou les autres.
Nous avons fait un peu de tourisme traditionnel avec la visite des Salinas de Pedro de Lume, mais sans la baignade dans l’eau hyper-salée et l’onction de boue paraît-il bienfaisante. Puis nous sommes allés voir les bébés requins citrons à Shark Bay.
Mais ils ne sont pas facile à voir. Il n’y en avait que deux à nous tourner autour des jambes. Peut-être n’était-ce pas la bonne heure ou le bon endroit, la baie étant assez grande.
Nous avons ensuite décidé de nous rendre à Santa Maria, au Sud de l’île, par voie terrestre, afin de voir comment sera notre futur mouillage. Pour cela nous avons pris les transports en commun. Ce sont de petits minibus appelé «aluguer». Ici, comme je pense dans beaucoup d’autres pays, ils ne partent que lorsque l’aluguer est plein !
Le minibus qui part de Palmeira ne va qu’à Espargos, la capitale de l’île, 10 minutes de trajet et 50 escudos (50cts) /pers. Pour Santa Maria, il faut en prendre un autre, mais l’île étant petite le trajet ne dure qu’une vingtaine de minutes et 100 escudos (1€)/pers.
En fin de compte le plus long peut être l’attente que le minibus se remplisse si nous sommes les premiers à monter. Mais comme disent les locaux « No Stress » 😁
Prochaine étape, toujours sur l’île de Sal : Santa Maria. Pour la plongée et peut-être du kite surf. Mais ce sera pour autre publication.
BB.
Mouillage à Palmeira. Ti’Amā ne bougera pas de tout notre séjour. Cool, nous sommes bien ancré ⚓️… et bien non ! Je suis allée vérifier, nous sommes sur un fond rocheux de petites pierres bien compactes, alors que les bateaux copains, qui sont à 100m de nous sur notre tribord, sont bien ancrés dans du sable 🤣. Mais notre ancre semble accrochée et tenir à ces cailloux. Le vent ne tournera pas durant notre séjour. Tant mieux !
Petit port de pêche, et port principal de l’île à cause de son débarcadère où les navires marchands et quelques bateaux de touristes viennent s’amarrer.
Lorsque les pêcheurs, attachent leur barque sur les bouées flottantes, ils attendent que quelqu’un en annexe les amène à terre. 😁
Ces 2 jeunes de 15 ans aident les plaisanciers à venir à terre ou comme ici, en échange de 100 escudos (1€), ils nous nettoient les mérous rouges achetés sur place.
Tandis que leurs cadets jouent et réclament aux plaisanciers bombons ou pièces pour « avoir gardé et surveillé » nos annexes. Chose qu’en réalité, ils ne font pas 😂.
Leur donner des bombons ou leur acheter une glace est beaucoup mieux que leur donner de l’argent. En effet, ils pourraient se retrouver à gagner plus que leurs parents et cela favorise un peu plus la déscolarisation.
Les Cap-verdiens grands amateurs du awalé
Les transports collectifs se font dans ces petits mini-bus, les "aluguers". Souvent dans un triste état, mais le transport est très peu cher...
Pour certaines destinations, comme les salines de Pedra do lume, il faut prendre un taxi...