30 septembre
nous quittons Carthagène après quelques jours de repos , de détente et quelques belles rencontres sympathiques…
On a quitté le port vers 10h.
Plusieurs tentatives pour hisser la GV : on a plus de 20 noeuds de vent, on veut l’établir avec un ris, on a une grosse houle contraire au vent, des cargos autour de nous a l’ancre…
Bref, le 3e essai sera le bon.
On file 9 a 10 noeuds contre 7 au moteur.
Direction Rodalquilar.
ETA vers 18h.
Mais comme le vent va baisser…
Midi, changement de plan.
J’avais ciblé le mouillage de Rodalquilar, que nous connaissons déjà pour nous y être arrêté deux fois déjà.
Mais le vent est changeant, il baisse, remonte, tourne, refuse.
Si nous persistons, nous arriverons dans la nuit…
Alors je nous déroute vers un autre petit mouillage plus proche, à Ensenada de la Fuente.
Nous devrions y arriver dans 2 ou 3 heures. Ce qui nous laissera le temps de profiter un peu et de descendre nettoyer les passes-coque.
On verra demain selon le temps si on fait encore un saut de puce ou si on va sur Gibraltar comme prévu initialement pour aujourd’hui…
Ce sera notre dernière fenêtre avant plusieurs jours…
15h30
Nous venons de mouiller à Calabardina, de l’autre côté de la Punta del Caballo, et donc de l’autre côté du mouillage envisagé, Ensenada de la Fuente.
Nous sommes les seuls ici, hormis un petit bateau de pêche amarré sur sa propre bouée.
Changement décidé pour nous mettre à l’abri du vent pour l’après-midi et pour la nuit.
5m de sable, normalement ça devrait bien se passer. Il ne reste que 12 noeuds de vent au lieu des 20 au large…
Maintenant, un peu de rangement et un bon repas…
J’en profite pour enfiler une combinaison, sortir palmes, masque et tuba, installer le narguilé acheté avant de partir, et je descend nettoyer nos lignes de flottaison, grater les passés-coques et les hélices. Ces dernières sont tellement chargées de crustacés minuscules qu’on dirait qu’elles ont été mises à l’eau l’année dernière !