Entre Puerto Calero et Corralejo

Aujourd’hui, petite navigation entre Puerto Calero, sur Lanzarote, et un mouillage devant Corralejo, sur Fuerteventura. Deux heures, à peine plus, sous un beau soleil et un petit vent soufflant de l’Est à 12/15 noeuds. Notre beau gennaker de descente était à la limite de sa plage d’utilisation : nous naviguions à 120° du vent. Un angle qui est la limite inférieure de cette belle voile orange, mais aussi la limite supérieure théorique du Code 0.

Nous étions au portant, le gennaker s’imposait. Nous avons suivi les conseils d’un copain ayant le même bateau : « prends un ou deux ris dans la GV, ça fera respirer le gennaker, il s’en portera mieux ».

C’est ce que nous avons fait : 2 ris (alors que les conditions induisaient une GV pleine).

Conséquence : 12 a 16 noeuds de vent météo, 11 a 14 en apparent et jusqu’à 11 noeuds de vitesse sur l’eau !

Le mouillage a été plus délicat. Entre l’île de Lobos et Fuerteventura il y a des zones de hauts fonds, avec juste 2 a 3m d’eau à marée basse. Et quelques dizaines de mètres plus au nord-ouest, on est dans des grands fonds.

Moralité, la houle océanique qui arrive par l’ouest de Lanzarote crée des déferlantes interdisant tout franchissement en sécurité !

Elles font d’ailleurs les joies des écoles de surf, c’est tout dire 😉.

Bref, on a contourné tout ça mais nous avons dû nous résoudre à nous installer tout au bout de la zone de mouillage, vers le sud-est.

Ça n’est pas qu’elle soit encombrée : on n’est pas à Porquerolles et ses embouteillages.

Ici, chacun mouille dans une zone étroite, à quelques encablures de la plage, et partiellement sous l’abri de la digue du port.

Dans une zone de 5 à 8/10m de fond selon la marée. Le vent pouvant régulièrement forcir, chacun descend probablement entre 35 et plus de 50m de chaine. Tout le monde est espacé en conséquence.

Et comme la zone est relativement petite, il n’y a pas beaucoup de places libres…

On s’est donc installés plutôt à l’extérieur, pas très loin, à l’œil, de la zone d’apprentissage des écoles de surf et de SUP. Et de ses rochers à marée basse.

30 ou 50m derrière nous, il n’y a plus que 2m de fonds. Suffisant pour Ti’amā, si on dérape. A condition d’être présents sur le bateau et de se déplacer aux moteurs sans attendre…

Pour le moment, on ne bouge pas.

Enfin, la petite houle nous anime un peu. Assez pour qu’à la fin de notre navigation, pourtant tranquille, le plafond du carré nous tombe encore une fois dessus !

On l’a remis en place, mais il va falloir trouver une solution durable : ça fait plusieurs fois que ça se produit !

Si une meilleure place se libère demain ou les jours suivants, on se déplacera probablement.

Demain on va gonfler notre petite annexe secondaire, achetée il y a quelques jours. Elle ne pèse que 30kg au lieu des 200 ou 250 de la principale. Elle n’a pas de moteur. Mais on peut la monter sur la plage, qui est notre seule option ici, le port refusant depuis l’an passé de laisser les annexes sur ses pontons…

On ira faire un petit tour en ville, histoire de découvrir un peu les commerces et les restaus.

Samedi, activité nouvelle pour moi : je vais essayer de me faire récupérer sur le bateau pour aller faire un stage de …

Bah, vous verrez les photos

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