Samedi 5 novembre, première séance : théorie et découverte du kite, sur la plage.
Tristan est mon moniteur dédié ce matin. Son petit accent picard donne du sel à ses explications, on passe un excellent moment.
Je connaissais déjà un peu tout ça, du moins pour la partie théorique. Ceux qui me connaissent savent que je n’ai pas abordé ce stage sans avoir absorbé pas mal de lectures et visionné d’innombrables vidéos.
La partie pratique me plait tout de suite, elle me rappelle l’époque où je m’amusais un peu avec mes cerfs-volants, et même, par certains aspects, sous un parapente.
La maîtrise du petit kite de 8m2 dans un petit vent vient vite, les exercices se déroulent sans difficulté. J’aime déjà !
Dimanche 6, suite de l’apprentissage du kitesurf.
Le matin, la séance se passe sur la grande plage juste au sud de Corralejo. Le vent n’est pas très soutenu, toutes les écoles de kitesurf sont là, ainsi que pas mal de pratiquants.
Le faible vent fait qu’il y a des dizaines de kites sur la plage, et bien peu sur l’eau…
Pour moi, poursuite de l’apprentissage du vol du kite, sur une voile un peu plus grande qu’hier. Précision du pilotage et premiers essais de traction, nécessaire à sortir de l’eau pour naviguer. Tout est question de dosage et de sensibilité des mouvements. Au sol, ça semble facile, et ça l’est, dans une certaine mesure.
On verra bien en mer…
Et justement, l’après-midi on nous propose une sortie en mer. J’accepte volontiers tant j’ai hâte de continuer…
Béa m’accompagne une nouvelle fois, nous sommes récupérés à 14h30 sur Ti’amā. J’ai enfilé ma combinaison de plongée tropicale, mis le harnais, le gilet de sauvetage, le casque…
Nous naviguons un moment, loin à l’est de Lobos, histoire d’avoir de la place pour dériver durant la leçon…
Nous sommes trois élèves pour deux moniteurs.
Anaïs a déjà pas mal d’avance, elle est autonome dans une large mesure, elle ouvre le bal et s’en va naviguer au loin.
Anaïs a déjà pas mal d’avance, elle est autonome dans une large mesure, elle ouvre le bal et s’en va naviguer au loin.
Achille s’est déjà essayé au kite, il était avec moi ce matin : il commence la session avec Tristan, notre moniteur attitré.
Le vent est assez faible, et le kite de 12m2 peine à voler et à rester en l’air…
Arrive mon tour : je saute dans l’eau, 24°. Tristan m’explique les exercices que nous allons faire et m’en fait la démonstration : je m’accroche derrière lui et il me montre comment me faire tracter par le kite, en lui faisant faire les mouvements en « 8 » que nous avions vus ce matin. Facile !
C’est maintenant à moi.
Tristan me positionne le kite en plein ciel, à midi, j’attache le kite à mon harnais, je prends la barre, j’envoie mon premier mouvement. Pas beaucoup de vent, un kite plus grand et plus lent à réagir que celui utilisé ce matin : mon premier essai se termine dans l’eau.
C’est l’occasion d’apprendre sur le terrain, si je puis dire, comment le redécoller. Un peu fastidieux mais pas très difficile : c’est reparti.
Une fois, deux fois, trois fois : j’ai oublié le compte du nombre de fois où le kite s’est retrouvé sur l’eau.
Le gilet de sauvetage me remonte dans le cou, fait basculer le casque, je ne vois plus rien au-dessus de l’horizon, je pilote le kite au jugé.
Et je juge de façon hasardeuse 
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.Tristan me montre qu’avec de l’expérience et du doigté on peut commander ce kite dans ces conditions, et se faire tracter petit à petit. Je n’ai de toute évidence pas son doigté ni son expérience : quasiment toutes mes tentatives se terminent par un exercice de redécollage.
J’aurais au moins pratiqué ça souvent.
Nous rentrons sur Ti’amā, je suis content de cette journée. Le vent a bien faibli, il est insuffisant pour ce que nous avons à apprendre. Et selon toute vraisemblance il en sera ainsi durant 8 à 10 jours !
Dire que nous sommes à Fuerteventura : « vent fort » !
Nous avons bien rigolé dans l’eau, Tristan et moi, tant les conditions étaient peu propices à l’apprentissage et tant mes tentatives de passer outre étaient vaines.
Vivement qu’on recommence. Avec plus de vent !
La vidéo vous paraîtra un peu longue, mais c’est un joli souvenir pour nous…
